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Je vous l’avais promis il y a de cela un an et demi mais je vous avoue que je n’ai pas vu le temps passer et que j’ai préféré mettre en avant les voyages que je venais de réaliser, comme ceux aux USA avec San Francisco, le Parc du Yosemite et la Death Valley, plutôt que celui-ci. Malgré tout, cette expérience me restait dans la tête car lors de notre dernier voyage à Londres, nous avons visité les Kew Gardens et la balade a été extraordinaire. C’est la seconde fois que nous allions profiter de cette superbe ville et nous avons décidé, dans notre soif de découverte, de pousser un peu le voyage puisque nous avions déjà eu la chance de visiter les grands incontournables, les monuments, les musées… J’avais toujours voulu visiter les jardins royaux Kew Gardens mais, étant un peu excentré, je ne l’avais jamais fait par manque de temps. Et je ne regrette pas une seconde de l’avoir fait cette fois-ci.

Cette revue va plus être une revue photographique pour vous faire partager les beautés que j’ai pu voir plutôt qu’une revue informative, les images selon moi parlants d’elles-mêmes. Nous sommes partis début septembre 2016 et le temps était de la partie. Pendant les quelques jours de notre virée londonienne, l’été était encore à son zénith et il faisait une trentaine de degrés ce jour-là. Les Kew Gardens se situent donc à l’ouest de Londres et sont un magnifique jardin botanique qui regroupe la plus grande collection d’espèces végétales au monde répartis sur 21 ha. Le jardin est gigantesque et une journée complète est nécessaire pour tout visiter. Fondé en 1759, ce lieu emblématique de l’époque victorienne a été inscrit en 2003 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est très facile de s’y rendre en métro sur les lignes District Line et Overground. Il faudra environ 30 minutes du centre de Londres pour arriver à la station Kew Gardens. L’entrée est à £17,75 et le jardin est ouvert de 10h00 à 19h00.

Le jardin est absolument incroyable. Impossible de vous parler de tout ce qu’il y a à voir tant on en prend plein les yeux en permanence. De nombreuses serres émaillent le parcours, Palm House, la plus connue, la serre des palmiers, Temperate House, la serre des plantes de climat subtropical humide et méditerranéen, Princess of Wales Conservatory, la serre du milieu désertique et tropical, Alpine House et ma préférée, Waterlily House, la serre aux nénuphars. Elle est toute petite par rapport à ses somptueuses et démesurées voisines mais elle renferme des nénuphars de toute beauté qui sont magiques à photographier.

 

De l’autre côté du parc, on découvre aussi toute un espace dédié à l’Asie au milieu duquel culmine une pagode chinoise édifiée en 1762 et haute de 50 m. Un peu plus loin, on tombe nez à nez avec Chokushi-Mon (敕使門) construite pour l’exposition anglo-japonaise de 1910 qui est l’exacte copie du karamon (porte) du temple Nishi Hongan-ji à Kyoto. Elle est construite dans un style Momoyama (ou rococo japonais) et entourée par une reconstitution d’un jardin japonais. En se baladant, il est possible de parcourir les jardins japonais et de découvrir la maison du bonsaï.

A l’heure du déjeuner, nous avons parcouru l’allée principale, The Great Broad Walk Borders, parsemée de fleurs en tout genre ressemblant à un tableau impressionniste au milieu desquelles des petits bancs de bois invitent à la contemplation. Ce chemin est bordé de plus de 30.000 plantes ce qui le rend absolument unique. Nous nous sommes restaurés dans l’Orangerie, construite en 1761, et qui abrite un restaurant très ordinaire. Par la suite, nous sommes allés contempler The Hive, la ruche, une oeuvre d’art visuelle et sonore de l’artiste anglais Wolfgang Buttress et composée de 170,000 barres d’aluminium et de 1,000 ampoules LED. Un peu plus tard, pour aller admirer les châtaigniers de plus près, nous avons empruntés le Treetop Walkway qui est un pont circulaire placé à 18 m de haut au milieu de la cime des arbres. Pour y grimper, un ascenseur nous attend pour l’ascension ce qui, avec mon côté très sportive, m’allait très bien. Contrairement à mon mari, j’ai un vertige énorme mais uniquement dans les situations où je peux potentiellement mourir. En haut de la Tour-Eiffel, aucun souci à cause de la grille qui l’entoure, par contre, c’est une autre histoire debout sur un rocher, même très bas, car je me dis que je peux glisser. Bref, je ne savais pas comment j’allais réagir en haut et on a bien rigolé car je n’ai eu aucun problème de vertige contrairement à mon chéri. Le sol du pont se compose de grilles qui permettent de voir le vide sous nos pieds ce qui rend l’expérience étrange et l’a mis mal à l’aise. Par contre, la vue est folle et c’est un passage obligé, vertige ou pas.

 

Pour finir la journée, nous nous sommes rendus près du lac pour admirer les oiseaux, les cygnes,  les oies… et profitez du soleil déclinant autour de Sackler Crossing. Sincèrement, nous avons énormément marché toute la journée car il est difficile de tout voir tant les Kew Gardens sont gigantesques. Il existe un petit train appelé Kew Explorer Land Train dont le chemin sur la carte est symbolisé en jaune. Cela coute £5 et le train marque sept arrêts au total ce qui permet de descendre au point d’intérêt que l’on souhaite découvrir. Le tour total prend 40 minutes. Cette journée fut vraiment incroyable et m’a beaucoup marquée. La preuve, j’ai décidé de vous en parler, même des mois après, pour partager avec vous ce splendide endroit. Si vous faites un saut sur Londres, je ne peux que trop vous conseiller d’aller le découvrir d’autant qu’avec le retour des beaux jours, c’est la balade idéal pour une virée londonienne.

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Voyage à Londres : la découverte des Kew Gardens